Qu’est-ce qu’un problème ? Ah, la grande question !
On pourrait penser que c’est un simple obstacle ou un tracas du quotidien, comme un parapluie récalcitrant les jours de pluie. Mais en plongeant dans le monde des thérapies brèves stratégiques et des théories de la communication, on découvre que le problème est bien plus qu’un simple « hic » sur notre chemin. C’est une danse complexe d’interactions, une mélodie façonnée par notre communication.
Oui, le problème peut être un artiste polyvalent ! Alors, avant de vous décourager face à un « problème », rappelez-vous : il n’est peut-être pas ce qu’il semble être à première vue. Prêt pour une petite information de « problémologie » ?
La valse répétitive des problèmes : quand on pense avoir tout essayé
Vous savez, ce sentiment frustrant d’être coincé dans un tourbillon de problèmes, essayant encore et encore les mêmes solutions, mais sans succès ? Comme une porte qui grince malgré les multiples applications de lubrifiant. Dans le domaine des thérapies brèves stratégiques et de la communication, on constate souvent cette redondance. Les problèmes, selon ces approches, ne sont pas de simples obstacles isolés. Ce sont des cycles répétitifs alimentés par nos interactions et nos perceptions.
Et le plus ironique ? Souvent, la personne confrontée au problème a l’impression d’avoir « tout » essayé pour le résoudre. Mais peut-être que le véritable défi n’est pas le problème en lui-même, mais la manière répétitive dont on tente de l’aborder.
Si vous vous sentez comme un hamster dans sa roue, courant sans cesse sans avancer, ce voyage au cœur des problèmes est fait pour vous. Préparez-vous à revoir ce que signifie « avoir tout essayé » !
La Co-création du problème
Du point de vue interactionnel, un problème n’est pas seulement le fait d’une personne, mais le résultat d’interactions entre plusieurs acteurs. C’est-à-dire que le problème prend forme à travers la manière dont les personnes concernées communiquent et réagissent les unes aux autres.
Exemple : Pensez à un parent et son enfant adolescent. L’ado rentre tard le soir, ce qui inquiète le parent. Il l’exprime en criant et en se montrant punitif. L’ado réagit en rentrant encore plus tard pour montrer son indépendance. Le problème ici n’est pas simplement le fait que l’ado rentre tard, mais la dynamique qui se crée entre le parent et l’ado à chaque interaction.
Le Maintien du problème
Selon les thérapies brèves stratégiques, ce qui maintient souvent le problème en vie, c’est la solution que les personnes tentent d’appliquer. Parfois, nos tentatives pour résoudre le problème peuvent en fait l’aggraver.
Exemple (suite) : Le parent décide de punir son adolescent en lui interdisant de sortir pendant une semaine. Il pense que cela le dissuadera de rentrer tard. Mais cela provoque l’effet inverse : l’ado se sent contrarié et incompris, et une fois la punition levée, il sort encore plus tard pour « prendre sa revanche ».
La Solution paradoxale
Les thérapies brèves stratégiques peuvent recommander des interventions paradoxales pour interrompre le cycle interactionnel du problème. L’idée est de proposer une solution qui semble aller à l’encontre du bon sens, mais qui peut briser le schéma répétitif.
Exemple (fin) : Un thérapeute, coach, psychologue pourrait suggérer au(x) parent(s) d’encourager leur adolescent à rentrer plus tard pendant quelques jours, en disant qu’ils comprennent son besoin d’indépendance. Cette intervention paradoxale peut décontenancer le fils, qui ne s’attend pas à une telle réaction de son/ses parent.s, et le pousser à reconsidérer ses actions.
AVERTISSEMENT essentiel
Avant de vous emballer et d’imaginer mettre en application l’exemple cité, prenons une pause café et rappelons-nous une chose cruciale : l’exemple est avant tout une illustration simplifiée pour éclairer des concepts théoriques. Chaque individu, chaque famille et chaque situation sont uniques, avec leurs nuances et leurs complexités propres. L’exemple donné n’est pas une solution universelle à adopter, mais une manière d’expliquer la dynamique interactionnelle et les approches des thérapies brèves stratégiques.
Dans la réalité, face à des situations complexes, il est toujours recommandé de consulter un professionnel pour obtenir des conseils adaptés à votre contexte. Après tout, on ne porterait pas des chaussures trop petites sous prétexte qu’elles sont jolies, n’est-ce pas ? Adoptons la même prudence avec les solutions à nos problèmes.
En conclusion
Un problème, vu sous l’angle interactionnel et des thérapies brèves stratégiques, est souvent bien plus que ce qu’il semble être à première vue. En comprenant les dynamiques sous-jacentes et en remettant en question nos réactions habituelles, nous pouvons souvent trouver des solutions surprenantes et efficaces pour résoudre même les problèmes les plus coriaces. Après tout, si vous tournez toujours à gauche et que vous finissez dans une impasse, peut-être est-il temps d’essayer de tourner à droite ? Plus facile à écrire quand on est pas la personne qui tourne 